Ce blog a pour but de répertorier toutes les démarches administratives, leur cadre législatif, le coût, les délais de traitement et les conditions de mise en place pour toute demande de visa de tous les pays du globe (enfin, on y travaille).
Le visa est un document souvent indispensable pour bénéficier d’une autorisation de séjour sur un territoire étranger. Délivré par les autorités compétentes d’un pays, il accompagne le passeport. Le passeport est une carte d’identité internationale alors que le visa lui, indique si son détenteur est autorisé ou non à circuler dans tel ou tel pays et d’annoncer les raisons de son voyage : affaire, médical, tourisme… et la durée maximale du séjour autorisée. Cette dernière varie en fonction de la nature de votre séjour, il est probable qu’elle soit plus longue si vous venez pour une raison professionnelle ou scolaire (comme un programme Erasmus) que pour du tourisme.
Il n’est pas forcément nécessaire de posséder un visa pour chaque pays, cela dépend d’un certains nombres de critères. L’obligation de posséder un visa, quand il y en a une, dépend très largement des politiques internes d’immigration des différents pays d’une part, mais aussi des normes de sécurité intérieure et des relations diplomatiques entre votre pays d’origine et le pays de destination. Dans l’espace Schengen, pour les ressortissants de ce territoire il n’y a pas besoin de visa. En revanche, pour les États-Unis par exemple, il faut obligatoirement en posséder un. D’ailleurs, il arrive que d’un pays à l’autre, la nécessité de posséder un visa soit juste une affaire de… réciprocité. Puisqu’il est nécessaire pour un journaliste français de faire un visa pour se rendre aux États-Unis, le gouvernement français a décidé que les journalistes américains devaient alors eux aussi en posséder un pour séjourner dans l’hexagone. Simple histoire de chamaillerie, c’est touchant non ?
Soyez bien préparés au montage de votre dossier de demande de visa. Chaque critère doit être assidûment rempli et justifié pour fluidifier la procédure et optimiser vos chances de l’avoir. L’autorité diplomatique ou consulaire, ou l’entreprise privée délégataire en charge de votre dossier de demande de visa a le droit de le refuser sous un nombre précis de motifs :
- La nature du visa sollicité en inadéquation avec le motif de votre séjour ou pressenti comme tel ;
- Le motif de votre séjour n’est pas jugé cohérent ou valable ;
- Des documents justificatifs manquants ou jugés frauduleux ;
- Une explication du demandeur peu précise ;
- Si vous avez un casier judiciaire ou des antécédents médico-psychologiques graves si vous présentez de manière quelconque des risques de sécurité ou une absence de garantie morale ;
- Si les relations diplomatiques entre les deux pays concernés ne sont pas au mieux de leur forme.
Vous l’aurez compris, réaliser une demande de visa ne dépendra donc pas uniquement de votre rigoureuse organisation administrative. D’autre part, sur le dernier point cité, informez-vous bien si ce motif est évoqué en cas de refus, de savoir si pour votre propre sécurité il ne serait pas plus mal de songer à changer de destination…
Enfin, sachez que de nombreux pays permettent aux voyageurs d’obtenir un visa à l’arrivée, directement à l’aéroport ou dans un bureau dédié sous des délais précis qu’il faudra au voyageur de bien respecter. D’autres part, certains pays comme les États-Unis requièrent un visa électronique (ou encore e-visa). Les démarches vous seront expliqués dans nos articles.
Le e-visa est un document électronique nominatif rattaché au passeport d’un voyageur, qui déclare ce dernier autorisé ou non à séjourner dans un pays qui a mis ce système de contrôle électronique à ses postes de frontière. Le e-visa s’obtient sur demande selon des conditions et procédures proches de celle d’un visa classique, si ce n’est qu’il n’est pas délivré sous forme de papier officiel à présenter aux services d’immigrations, mais sous forme de fichier électronique qui leur est directement adressé, puis rentré dans leur base de données.
Le cas de l’espace Schengen
La France faisant partie de cet accord, il est important d’en parler puisqu’ils vous (nous) concernent directement. L’espace Schengen rassemble 26 pays dont 22 provenant de l’Union européenne et les autre pays de l’Association européenne de Libre-Échange (AELE). Les normes de l’espace Schengen font que les contrôles frontaliers entre pays membres ont été supprimés et qu’à l’inverse, les contrôles frontaliers entre un pays membre de l’espace Schengen et un autre pays sont renforcés. Le but est de maximiser et fluidifier les flux migratoires internes dans un souci d’harmonisation des procédés et de renforcement d’identité collective.
Parmi ces pays, nous retrouvons à ce jour (information datée de mars 2017) dans l’ordre alphabétique : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark (incluant le Groenland), Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Lichetenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-bas, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et enfin la République tchèque.
Ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas de contrôle d’identité. Chaque ressortissant doit avoir ses papiers nationaux en règle et en cours de validité pour pouvoir circuler dans l’espace. Plusieurs niveaux de contrôle peuvent s’effectuer : un contrôle minimum et un contrôle approfondi.
Des exceptions ci et là surgissent soit de manière procédurales, soit de manière contextuelle. Il faut d’emblée distinguer contrôle frontalier et contrôle douanier, qui lui peut très bien s’effectuer au sein-même d’un pays, dépend de la politique de sécurité intérieure nationale de chaque pays et se destine aussi bien aux ressortissants qu’à la population locale.
Ensuite, des politiques locales différentes peuvent, selon un certain nombre de critères très stricts, s’appliquer en vue de durcir certains contrôles douaniers ou de mettre en place des contrôles à la frontière, comme en cas de crise migratoire si l’évaluation de cette dernière est jugée assez préoccupante. Enfin, pour rester dans notre cas, il sera demandé pour un ressortissant de l’espace Schengen non français, un visa pour se rendre dans les DOM-TOM.
Nous pourrions exposer longuement tous les tenants et les aboutissants, les spécificités propres à chaque pays ou chaque relation entre deux pays, mais nous pensons que toutes ces informations seront plus pertinentes et plus précises au sein de nos articles. C’est pourquoi nous vous souhaitons maintenant une bonne visite sur notre blog, en espérant que vous trouverez toutes les données nécessaires à la bonne mise en place de votre visa et surtout, que vous ferez un très bon voyage 😉
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